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WOR


C'est donc à partir des planches huit et neuf que les choses se compliquent pour Nohraïa, l'héroïne principale d'Hot Space. Pourquoi prendre un tel temps avant que la machine à problèmes ne se mette en route ?


Une fois de plus, la réponse est issue du film Alien, de Ridley Scott. Si on fait attention à la trame, on s'aperçoit que sur presque deux heures de film, le monstre fait son apparition au bout de pratiquement une heure (là, je m'attends à recevoir le courrier des fans de ce film qui me donneront la mesure exacte du temps écoulé du film, lorsque le Chest Buster perfore la poitrine de Kayne). Quoiqu'il en soit, les problèmes sérieux n'arrivent que pratiquement à la moitié du film, et si, dans le code de la bande dessinée, il aurait été imprudent de faire naitre les problèmes à la moitié de "l'album", je souhaitais tout de même exploiter l'idée du film Alien qui consistait à inviter le spectateur à être pratiquement intime avec chacun des membres de l'équipage du Nostromo.


J'ai donc consacré sept pages pour que l'on puisse se familiariser avec Nohraïa, et que l'on puisse surtout "prendre ses marques" dans l'univers graphique de la Science Fiction d'Hot Space.

Page huit, et page neuf, nous faisons donc connaissance avec deux nouveaux personnages, qui auront pour mission de compliquer un grand coup l'existence de Nohraïa. Que dire de plus?...


Ha oui !


L'un des deux gredins très vil porte un T-shirt sur lequel est écrit "Wor", le tout accompagné de la silhouette d'un bombardier furtif B2. Il s'agit ni plus ni moins d'une référence directe au titre de rock Inde "Wor" du groupe écossais "Django Django"... C'est très bien. Ecoutez !

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