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Un Alien dans le placard...


Petit survol de rien du tout de la planche trois. L’idée était donc de « réveiller » l’histoire en même temps que l’on réveille l’héroïne. Il était important pour moi de la rendre « plus qu’humaine ». Qu’elle fasse référence à nos petites habitudes quotidiennes, en se posant la question : « à quoi je dois ressembler au réveil ?»


Il se trouve qu’au réveil on prend sa douche, et après son café (on peut changer l’ordre de cette opération cruciale, mais globalement, tant que ces deux taches distinctes n’ont pas été effectuées, il est assez rare qu’un individu soit considéré comme étant « parfaitement réveillé »).


Il était donc important pour moi que l’on puisse suivre Nohraïa dans ses petites habitudes. Ce procédé narratif permet aussi de se sentir familier avec les personnages, et surtout, de donner une certaine puissance aux évènements à venir, lorsque ceux-ci briseront ces habitudes. C’est finalement le même procédé narratif que l’on trouve dans le film « Alien », dont je fais très régulièrement référence.... Ce n’est donc pas un hasard si on retrouve, scotchée dans la porte du placard du vestiaire, une affiche du film de 1979.

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