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Il n'y a pas de silence


La planche 63 est un condensé de tout ce en quoi je crois dans la bande dessinée : la puissance de l'image. Il est très fréquent, dans une bande dessinée, que nombre d’onomatopées s'affichent en lettres immenses, à cheval entre bien des cases, histoire d'illustrer les sons agressifs d'une scène bourrée d'action. J'en fais quelques fois... il suffit de regarder la planche 11 et la planche 24 pour s'en rendre compte, et d'autres planches seront les parfait exemples de cette méthodes qui consiste à faire du bruitage visuel... Cette planche 63, donc, est ce que la bande dessinée devrait être à mes yeux, mais qui représente une forme de Graal lorsqu'on essai de le mettre en place sur un album entier, en espérant garder un rythme narratif à la fois nerveux et compréhensible. Il s'agit d'une planche sans onomatopée. L'image bien cadrée, et le découpage nerveux font le boulot : le cerveau génère automatiquement les sons de l'action qui se déroule sous les yeux. je vous promets que c'est une figure imposée très exigeante.

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