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Last Exit


Si je devais faire la liste de toutes les références qui me viennent en tête dès que l'on parle de "bateaux de sauvetage", j'aurai besoin de plusieurs pages blanches, et d'un long moment de réflexion pour passer d'une référence à l'autre. Pour moi, le canot de sauvetage, et par extrapolation, la capsule de secours, est un code narratif très fort qui n'aura jamais fini d'être exploité dans un nombre incalculable d’œuvres.


Historiquement, le premier véhicule de sauvetage qui m'aura marqué, c'est, bien sur, la capsule dans laquelle s'éjectent deux droïdes trop polis pour être honnêtes dans La Guerre des Etoiles, lorsque je l'avais vu à sa sortie en France, lorsque j'avais 10 ans (et là, l'auteur laisse au lecteur le soin de calculer l'âge du capitaine).


Plus tard, les références se sont multipliées. Le poste de commande d'un vaisseau d'exploration qui sert de capsule de secours dans l'épisode "le Domaine du Dragon" dans la série "Cosmos 1999", le canot de sauvetage dans "Lifeboat" d'Alfred Hitchcock, les travaux de Ron Cobb pour illustrer le sas menant aux navettes de secours dans Alien (et bien sur le "Narcissus" blanc; navette de secours dans laquelle s'enfuie l'héroïne, avant l'explosion de la raffinerie tractée par le vaisseau Nostromo), suivi de la capsule EEV d'Alien 3, du canot du Titanic, et de la séquence "mixeur improvisé" vécu dans une capsule de secours dans Alien 4... Je pourrais continuer longtemps avec un code qui m'a été très utile dans le très moyen "Pandorum" jusqu'à la référence la plus inattendue dans le clip musical "Lifeboat Party" de Kid Creole and the Coconuts... Bref : tant qu'à soigner sa sortie dans la planche 38, autant bien se servir des capsules d'éjection.

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