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Science peut-être, fiction sûrement


Nous voici à la planche deux. Outre le visionnage de l’approche d’un gros caillou sur lequel se dresse une base, le tout orbitant autour d’une planète qui n’est sûrement pas la Terre, nous avons droit au réveil de l’héroïne. Cela fait donc encore un point commun avec Alien, mais autant le dire tout de suite : le point que je veux aborder ici ne réside pas dans cette référence cinématographique qui reste, pour moi, majeure.


Ce dont je voudrais parler, c’est du ton littéralement pulp que je souhaite aborder dans cette histoire. L’autre jour, je discutais sur le bord d’une autoroute avec Pierre Gévart*, homme très éclairé à propos de la science fiction, à propos, justement, d’Hot Space.


Je lui présentais la chose de la manière suivante. Dans cette histoire, il est ABSOLUMENT HORS DE QUESTION que je respecte des lois de l’astrophysique, ou même de la physique, sauf si j’en éprouve le besoin pour pimenter l’histoire. Je compte allègrement bafouer toutes les règles imposées par la Hard Science Fiction, mouvement de la SF que j’apprécie particulièrement. Je vais m’essuyer les pieds dessus : tout fonctionnera comme par magie... D’ailleurs, dans les studios de création des dessins animés, ainsi que dans certains studios de création de jeux vidéo, il y a une expression qui qualifie très bien le fait de faire fonctionner des choses, à l’image, qui ne devraient absolument pas fonctionner... Devant des choses totalement irréalistes que l’on conçoit pour l’image, on dit : « TGCM » !


« Ta Gueule, C’est Magique »


Je m’autorise donc, en premier lieu, que l’on puisse voyager tranquillement à travers les étoiles, et en second lieu, que l’on puisse créer une pesanteur artificielle.


Alors oui. C’est impossible ! Ça ne se peut pas !


Tout comme ma rencontre ce jour là avec Pierre Gévart, sur le bord d’une autoroute, entre la Belgique et la Normandie. Il remontait vers Lille, moi, je descendais vers Rouen. Nous nous sommes pourtant rencontrés au même endroit, sans jamais nous avoir concertés : cette rencontre était un PUR ACCIDENT.


Il y avait une chance sur des millions. Ne jamais sous-estimer les attracteurs étranges, et surtout, admettre que même les univers que nous inventons, on un immense potentiel à exister.


* Pierre Gévart a organisé la convention nationale française de science-fiction en 2006, 2009 et 2014. Depuis 2004, il est le rédacteur en chef de la revue Galaxies


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